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Patrick Isoard l’emporte dans la catégorie Vintage !

Le skipper d’Uship pour Enfants du Mékong a franchi la ligne d’arrivée ce mercredi à 10 h 52 (heure française). À bord de son monocoque Open 50, il est venu à bout de The Transat CIC en 16 jours 21 heures et 22 minutes.  Mais Patrick Isoard vient de faire un peu plus : ce chef d’entreprise a réalisé son rêve et marqué aussi l’histoire de la course, la catégorie Vintage ayant été lancée lors de cette édition.

 



SA COURSE EN CHIFFRES :

Heure d’arrivée : 10 h 52 47 ‘’ (heure française)

Temps de course : 16 jours 21 heures 22 minutes 47’’

Distance parcourue : 3 482,93 milles nautiques

Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 7,28 nœuds

Vitesse moyenne réelle : 8,59 noeuds


 

Patrick Isoard est parti, le 28 avril dernier, en étant profondément heureux. Déjà, il savait que les magasins qu’il dirige étaient entre de bonnes mains. « Je fixe les règles aux cadres et ils se débrouillent très bien, confiait-il avant le départ. Ça me permet de m’adonner à ma passion, la course au large ». Et le plus grand de ses challenges, c’est The Transat CIC, l’Atlantique par la face Nord. 


Une course parfaitement maîtrisée 

 

Pour la première fois, une catégorie Vintage a en effet été créée.« Ça nous a tenu à cœur d’offrir une place aux amateurs et une seconde vie aux vieux bateaux », expliquait récemment Francis Le Goff, le directeur de course. Certes, les délais ont été courts entre la parution de l’avis de course et le départ. Mais l’engouement était palpable, déjà et ils sont donc deux à avoir franchi le pas avec Rémy Guérin (FAIAOAHE) au côté de Patrick Isoard. Le premier navigue sur un monocoque de 20 mètres qui s’inspire des bateaux à voile des années 1930, le second dispose d’un Open50, une des classes qui a précédé les IMOCA. « Ce sont deux bateaux différents qui ne peuvent pas rivaliser en matière de vitesse et de comportement », précise Francis Le Goff.

 

Uship pour Enfants du Mékong en revanche peut « accélérer, échapper à un système, être plus réactif ». Et cela s’est vu, tout au long de la course. Certes, il a pris du retard sur le reste de la flotte dans les deux premières dépressions « peut-être en voulant préserver le matériel ». Puis, il a trouvé son rythme de croisière, multiplié les 200 milles parcourus par jour, traversant sans trembler les dépressions, les vents forts et la mer formée. De quoi parvenir jusqu’à cette ligne d’arrivée et s’offrir un morceau d’histoire avant de profiter d’une arrivée mémorable à New York et d’un repos bien mérité.



 


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