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La course

The Transat CIC – la course au large en solitaire à l'état pur.
C'est un défi rythmé par une succession de dépressions qui balayent l'Atlantique Nord et génèrent des vents de face, grande particularité de cette course. Au début, le record de la traversée était aux alentours de 40 jours. Aujourd'hui, les plus grands spécialistes du solitaire à la barre des bateaux les plus rapides peuvent couvrir la même distance en à peine 8 jours.

L’ATLANTIQUE NORD, À LA DURE

Qu'y a-t-il de si difficile sur The Transat CIC ? Ce n'est ni la plus longue, ni la plus dangereuse course au large en solitaire, et pourtant elle est réputée pour être une épreuve redoutable. Pourquoi ?

Ce qui impose encore plus le respect pour les vainqueurs

Pas seulement les vainqueurs. Quiconque se prépare à faire The Transat CIC doit être applaudi pour sa volonté et son courage. Et oui bien sûr, c’est une des grandes courses à accrocher à son palmarès, comme la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et le Vendée Globe, pour laquelle The Transat CIC est d’ailleurs souvent un très bon test.

Et quoiqu’il en soit la course au large en solitaire est un sport difficile ?

Exactement. Toutes les épreuves en solitaire sont rudes pour le skipper et pour le bateau. The Transat était avant considérée comme une course longue distance. Aujourd’hui, c’est un sprint, et pour gagner il faut repousser les limites du bateau et de soi-même. Contrairement à toutes les autres transatlantiques d’est en ouest, celle-ci n’offre pas une deuxième moitié de parcours au portant dans des vents chauds et agréables après les tempêtes du départ. The Transat peut parfois être une sombre bagarre du début à la fin.

Mais on peut aller plus au nord ou plus au sud pour éviter les pires conditions non ?

On peut aller vers le nord pour essayer de contourner par le dessus les dépressions qui progressent d’ouest en est en générant des vents d’ouest, donc de face. Mais l’option nord peut s’avérer dangereuse en raison des glaces qui dérivent de l’Arctique et à cause des brouillards givrants au sud de Terre Neuve et de la Nouvelle Ecosse, qui peuvent réduire la visibilité à moins d’un quart de mille. Et cela n’a rien d’amusant quand vous avez du mal à garder les yeux ouverts tellement vous êtes fatigué. Le sud est une autre option, mais cela peut ajouter des centaines de milles au parcours, et il y a toujours le risque de rester englués dans les vents faibles.

Et il y a d’autres dangers n’est ce pas ?

Les glaces et le brouillard sont les principaux, mais il faut également surveiller les cargos et surtout les bateaux de pêche, ainsi que les habituels débris dans l’eau ou les mammifères marins. Certaines collisions peuvent être préjudiciables pour les bateaux et la faune marine. Il faut faire face à de nombreux obstacles sur le parcours de The Transat.

Est-ce en raison des vents de face ?

Le parcours ne se fait pas totalement face au vent. Cela dépend des conditions météo au moment de la traversée. Mais souvent les skippers de The Transat se retrouvent confrontés à de grosses tempêtes sur une mer forte, au près pendant des centaines de milles, à taper dans les vagues pour se frayer un chemin vers l’ouest. La pression sur les bateaux et les marins est énorme.

C’est une épreuve historique

La course a une aura particulière parce qu’elle remonte aux tout débuts de la course au large en solitaire. C’est là que Chichester et Tabarly ont fait leurs armes. A l’époque les gens pensaient qu’ils mourraient en essayant de rejoindre l’Amérique en solo, et depuis, la course a offert d’incroyables récits de victoires et d’échecs. Aujourd’hui elle paraît plus accessible, mais si les conditions météo ne sont pas favorables, The Transat peut encore être un enfer.

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