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Catégorie Vintage : « faire revivre des bateaux de légende »

En même temps que les skippers IMOCA et Class40, deux marins à bord d’anciens bateaux ont pris la mer et inaugurés la catégorie Vintage à la Transat CIC. Patrick Isoard (Uship pour Enfants du Mékong) et Rémy Gérin (FAIAOAHE) disposent de bateaux très différents : le premier est désormais à près de 500 milles et le second à 1000 m de l’arrivée. Le directeur de course Francis Le Goff rappelle les enjeux et les perspectives de leur course.


L’OBJECTIF. « Un engouement certain »

 

« Nous tenons, avec OC Sport, à ce qu’il y ait une place pour les amateurs mais aussi pour les vieux bateaux. Ça nous tient à cœur de leur offrir une seconde vie, de faire revivre des bateaux de légende. Cela s’inscrit aussi dans une démarche globale en RSE que l’on retrouve à la fois à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et à la Solitaire du Figaro. Pour cette course, il y a eu peu de temps entre la parution de l’avis de course et le départ. Pourtant, on a vu un engouement de la part de skippers qui n’ont pas pu finaliser leur participation. Le fait d’avoir dans cette édition ces deux bateaux, Uship pour Enfants du Mékong et FAIAOAHE, avec l’histoire qu’ils racontent, va poser les bases d’un développement futur pour l’édition prochaine. »

 

LES DEUX PARTICIPANTS. « Des bateaux aux comportements différents »

 

« Ce sont deux bateaux différents sur deux programmes différents. On sait que FAIAOAHE (monocoque de 20 mètres de long) ne peut pas rivaliser avec un 50 pieds Open même aussi ancien que celui-là. Il n’a pas la même vitesse et le même comportement dans la mer et ça se constate rapidement. D’ailleurs, FAIAOAHE ne peut pas avancer dans les petits airs et la mer formée et doit anticiper tous les systèmes météos pour ne pas y être enfermer. En revanche, Uship pour Enfants du Mékong a des possibilités d’accélérer, d’échapper à un système et peut être un peu plus réactif. »

 

LEURS DEUX COURSES. « Des vitesses intéressantes »

 

« C’est une course différente pour eux parce qu’ils sont tous seuls depuis un bon moment. Patrick Isoard (Uship pour Enfants du Mékong) a pris du retard sur les deux premières dépressions peut-être en voulant préserver le matériel. Il ne faut pas oublier que ce sont des amateurs, qu’ils tiennent à faire attention et donc à être un peu moins engagés que les Class40. Depuis quelques jours, il a des vitesses intéressantes, lui qui a parcouru près de 200 milles lors des dernières 24 heures. Son objectif, c’est d’atteindre New York en négociant la dépression présente sur la ligne d’arrivée qui va générer des vents forts de 30 à 35 nœuds moyen. Il est attendu dans trois jours à New York. S’il pointe à 1500 milles de l’arrivée, Rémy a également eu une progression correcte ce samedi et surveille les phénomènes météos (ils ont le droit au routage).

 

LE RESTE DE LA COURSE. Des nouvelles rassurantes de Timoté Polet 

 

« Nous avons donc fait face à un événement important, hier, avec le démâtage de Timothé Polet (Zeiss). Il s’était blessé à la main, heureusement sans gravité. Il a été secouru par hélicoptère et emmené à l'hôpital d’où il pourra sortir dans la matinée. Ses parents et une partie de son équipe sont sur place pour faire en sorte de le récupérer  donc la situation est sous contrôle. Par ailleurs, Amélie Grassi (La Boulangère Bio) est attendue à New-York dans la matinée.

 

Enfin, Anatole Facon (Good Morning Pouce) est toujours en course (à près de 1500 milles de l’arrivée). Il est encore un peu loin mais à de bonnes progressions et doit rester vigilant. Côté IMOCA, ils sont encore deux en course, Oliver Heer (Oliver Heer Ocean Racing) qui a retrouvé une bonne progression malgré ses pannes électriques. Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) est repartie des Açores et devrait réussir à passer la ligne avant le 20 mai, date de fermeture de la ligne. »

 


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