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Les deux premiers IMOCA de The Transat CIC amarrés à New York

La journée de mardi a été marquée par l’arrivée en baie de New York de Yoann Richomme (IMOCA Paprec Arkéa) et de Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer), qui sont venus s’amarrer au ponton d’honneur de la One 15 Marina de Brooklyn plusieurs heures après avoir passé la ligne d’arrivée de The Transat CIC. Alors que l’on connaît le Top 5 en IMOCA depuis la nuit dernière, le match pour le Top 10 se poursuit sur l’eau au sein de la flotte, désormais menée par Sébastien Simon (Groupe Dubreuil). Côté Class40, le jeu reste ouvert et le podium très indécis. 



© Arnaud Pilpré / OC Sport Pen Duick


C’est le sourire aux lèvres et en musique que Yoann Richomme est arrivé ce matin à la One 15 Marina sous le soleil, après avoir salué la Statue de la Liberté. « J’avais du mal à me visualiser comme le potentiel vainqueur de cette course mais c’était un rêve de l’accrocher à mon palmarès. Aujourd’hui, c’est une réalité. C’est un peu surréaliste, surtout que le temps de course est assez court. C’était super de retrouver mon équipe au large, de remonter la rivière, de passer devant la Statue de la Liberté et d’arriver dans un endroit mythique après une transat qui l’est aussi », a-t-il lancé, heureux d’être arrivé et d’avoir gagné la 15e édition de The Transat CIC en IMOCA. « L’arrivée était assez incroyable. Ça change d’arriver ici. C’est génial. J’ai l’impression qu’on est partis hier de Lorient. L’exercice était assez proche du Vendée Globe, avec des enchaînements de systèmes météo. On a montré avec Boris (Herrmann) que l’on a des philosophies de bateaux différentes de certains et que ça a l’air de bien payer. On arrive bien à enquiller les milles quand la météo est ingrate », a-t-il ajouté. De son côté, Boris Herrmann a confié : « C’était une très belle course, je suis très satisfait. J’ai fait ma course. J’ai suivi Sam (Davies) pendant un moment. Elle a bien navigué. On a réussi à revenir tous les deux et j’ai terminé 2e. Le bateau marche bien, j’ai bien avancé ». Ce dernier a indiqué avoir « beaucoup profité de la navigation la nuit dernière entre la ligne d’arrivée et New York et du lever de soleil ». Selon lui, c’était « très émouvant de voir les lumières et la ville apparaître d’un coup ». Samantha Davies (Initiatives-Cœur) et Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), respectivement 3e et 4e, sont attendus en fin de journée (heure locale) au ponton d’honneur. 


© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick


Derrière, les concurrents toujours en course, menés par Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), actuellement 10e, cravachent pour arriver le plus rapidement possible à New York. Au pointage de 23h (heure française), 44,5 milles séparaient encore le marin vendéen de la ligne d’arrivée. Derrière lui, Tanguy Le Turquais (Lazare), Alan Roura (HUBLOT) et Isabelle Joschke (MACSF) se battent pour figurer le mieux possible au classement général. « Il faut souligner l’abnégation de certains marins toujours en course comme Olivier Heer (Oliver Heer Ocean Racing) qui continue d’évoluer vers New York avec des problèmes d’énergie à bord », rappelle Yann Chateau, Directeur de Course adjoint. 


`Un regroupement de la flotte en Class40

Du côté des Class40, on « assiste à un combat assez impressionnant », comme l’observe Yann Chateau. La dorsale anticyclonique que les marins ont traversé a fait les affaires de Ian Lipinski (Crédit Mutuel), qui a pris l’ascendant sur l’ancien leader, Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli). « Alla Grande – Pirelli a été le premier à entrer dans la dorsale. Il a vu sa vitesse se réduire et ses poursuivants le rattraper. On se retrouve avec une flotte groupée qui évolue dans un flux de sud-ouest en bordure d’un front froid. Ils devraient recroiser une zone de transition cette nuit ou demain. Les nerfs vont continuer d’être mis à rude épreuve ». Au pointage de 23h (heure française), les quatre premiers – Crédit Mutuel, Alla Grande – Pirelli, LEGALLAIS (Fabien Delahaye) et CAFÉ JOYEUX (Nicolas d’Estais) – se tenaient en effet en un tout petit plus de 85 milles. Mais comme l’avançait Yann Chateau ce matin, « il reste encore du chemin à parcourir et des phénomènes météo à affronter avant le franchissement de la ligne ». Difficile donc à ce stade de se prêter au jeu des pronostics quant au podium de la course en Class40.



© Christophe BRESCHI


Enfin, chez les Vintage, Patrick Isoard (Uship pour Enfants du Mekong), qui est passé hier sous la barre de la mi-parcours, mène toujours la danse. Au pointage de 23h, il comptait 907,5 milles sur Rémy Gerin (FAIAOHAE).



© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick

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